Hommages aux femmes musiciennes
Sabine RAYNAUD, flutiste.
Danuta Glowaka, violoniste
Alice Ferrière, mezzo-soprano
« La musique de Louise Farrenc (1804-1875) vous était jusqu'à présent inconnue ? Ne rougissez pas de honte écrit Alain Cochard, car les enregistrements en sont plus que rares et les occasions de l'entendre en concert quasi inexistantes. »
Le Festival d' Apremont-sur-Allier, en Berry , vous invite en cette année 2017 à la redécouverte d'une musicienne très présente dans le paysage musical du XIXe siècle.
D'abord connue en son temps pour une abondante musique de piano - son Air russe varié op 17 s'attira les compliments de Robert Schumann -, Louise Farrenc ne limita pas sa création à un instrument qu'elle maîtrisait remarquablement; elle enseignait d'ailleurs de 1842 à 1873 au Conservatoire de Paris.
Si la musique de chambre domine amplement, le piano solo de Farrenc trouve aussi sa place ; elle a légué à la postérité symphonies qu'elles écrivaient à 12 ans, ouvertures, trios, quintettes et autres compositions de musique de chambre, ainsi que les pièces de piano. Ses œuvres révèlent sa profonde admiration pour Beethoven, Schubert et le maître slovaque Johann Hummel (1778-1837), mais son style raffiné, son écriture filigranée et la vigueur de son expression sont très personnels et persuasifs.(Alain Cochard)
Louise Dumont Farrenc, décédée le 31 janvier 1865 à Paris, est certainement la plus grande et la plus féconde compositrice dans l'histoire de la musique. Malheureusement, la plupart des historiens de la musique et des auteurs de dictionnaires français semblent ignorer son nom …
La gente masculine a-t-elle du mal à accepter les femmes intelligentes et créatrices?
En 1901, lorsque Gustav Mahler fait sa demande en mariage à Alma qui était déjà compositrice, il lui écrit :
« Tu n’as désormais qu’une seule profession, me rendre heureux ! Mais les rôles dans ce spectacle doivent être bien distribués. Et celui du compositeur, de celui qui travaille, m’incombe. Le tien est celui du compagnon aimant, du camarade compréhensif. »
En 1913, lorsque Lili Boulanger est la première femme à recevoir le Prix de Rome, la Villa Médicis conçue pour recevoir de jeune femme : le Conservatoire national français, embarrassé, doit alors l’installer en ville.
Les femmes sont -elles davantage reconnues de nos jours...???
C'est une grande joie pour moi de présenter Louise Farrenc au programme et d'accueillir cette année au festival 3 femmes musiciennes :
le jeudi 25 mai : Danuta Glowacka , violoniste.
le samedi 27 Mai : Sabine Raynaud, flûtiste et Alice Ferrière mezzo-soprano
Venez le samedi 27 mai à 20h , entendre l'hommage vivant à toutes ces femmes oubliées, ignorées, qui ont oeuvré pour l'humanité, rendu par ARC-en-SCENE et Jean Renaud Lhotte Directeur artistique grace au trio de Louise Farrenc.
consulter le programme au 3 février 2017 sur ce blog
la présidente